
VIVRE SANS CRÉER DE DÉCHETS PLASTIQUES
LE QUOTIDIEN DES EXPLORATEURS DE PLASTIC ODYSSEY
Jeudi 10 mars, les élèves de 4A ont pu participer à une visioconférence émise depuis le bateau « Plastic Odyssey » en escale à Dakar, au Sénégal pour un mois et demi.

Partis depuis 6 mois, avec 20 personnes à bord, l’expédition a déjà fait escale au Liban, en Tunisie, en Egypte et au Maroc et va parcourir le monde durant 3 ans afin de lutter contre la pollution plastique dans les océans,
A Dakar, des actions de sensibilisation sont menées auprès de la population locale : près de 700 écoliers vont être accueillis à bord, des entrepreneurs locaux vont être invités à exposer leurs projets d’innovation autour du recyclage ou du remplacement des matières plastiques, il s’agit de les soutenir et de les aider à diffuser ces projets. Des évènements vont aussi être organisés comme par exemple l’opération Clean up sur la plage de Hann à Dakar où a eu lieu un grand ramassage de déchets (voir photoc ci-dessus).
La lutte contre la pollution plastique est aussi très présente dans la vie quotidienne de l’équipage du « Plastic Odyssey ». De nombreuses stratégies sont mises en place et expliquées par Juliette l’intervenante avec des exemples très précis : en cuisine, les achats d’aliments se font en vrac, sur les marchés locaux, en prenant soin d’apporter leurs propres cagettes ou sacs ; ils utilisent des extracteurs de jus pour leurs boissons fruitées ; l’eau potable provient d’une machine InovaYa qui permet de filtrer l’eau utilisée à bord afin de la rendre consommable (3000 bouteilles d’eau auraient ainsi été économisées depuis le départ de l’expédition) ; des éponges naturelles et lavables sont aussi utilisées ; pour la toilette, une râpe à savon a été installée avec du savon solide, acheté lors de l’escale au Liban ; des cosmétiques solides sont aussi préconisés ; les machines à laver filtrent les particules afin qu’il y ait le moins de déchets polluants ; et pour les vêtements, le 100 % coton est privilégié. Le bateau lui-même évolue à très petite vitesse, 6 nœuds, et avec uniquement un seul moteur.
L’expédition scientifique est à suivre sur le site : https://plasticodyssey.org/
